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Edmond Rostand sa vie et son oeuvre

 

































Plan de l’exposé:


1.  
La biographie d’Edmond Rostand.


2.  
La formation littéraire de Rostand.


3.  
Cyrano De Bergerac.


4.  
Les dernières pièces de Rostand.


5.  
Les dernièrs jours du poète.


Vocabulaire:


>




































































les rudiments -    
начала, элементарные понятия
évocateur (-rice) -    
выразительный, напоминающий
s’imprégner -    
пропитываться, насыщаться
un accessit -    
похвальный лист
un guignol -    
кукольный театр, петрушка
un panache -    
блеск, рисовка, султан
bruyamment -    
шумно
un épigone -    
эпигон, приверженец
consentir -    
соглашаться
un frémissement -    
содрагание, трепет
un tronc -    
ствол дерева, туловище
un tuteur -    
опекун -ша
un écorce -    
кора, внешность
un bouffon -    
шут
vil -    
подлый, гнусный
une mazette -    
неспособный, неловкий человек
un placet -    
прошение



Préface.


Vous aves tous sans dout vu le célèbre
film “Cyrano De Bergerac”. Si non, vous aves beaucoup raté. Franchement
ce film a produit beaucoup d’effet sur moi. Non seulement j’ai
apprécié le jeu des acteurs (G.Depardieu et Anne Brochette
particulièrement), mais j’ai été plus que choquée
par la poésie. A mon grand regret (et honte aussi) je ne connaissais pas
encore le génie du théatre français - Edmond Rostand. Le
film m’a tellement plu, que je l’ai revu plusieurs fois et de plus en plus
j’admirais les vers splendides. Ca m’a poussé à relire à
plusieurs reprises “Cyrano De Bergerac”. Voilà pourquoi j’écris
cet exposé sur Rostand avec un certain plaisir, car grace à
ça je relis encore et encore les lines que j’aime passionnément.


La
biographie d’Edmond Rostand.


Edmond Rostand est né à Marseille le 1-er
avril 1868. D’abord Edmond a fait ses études dans sa ville natale. Son
père l’a envoyé dans une institution privée qui enseignait
les rudiments aux fils de la bourgeoisie marseillaise, mais quand il s’agit de
l’initier plus sérieusement à ce qu’on appelait encore
l’humanité, M.Eugène Rostand a envoyé son fils suivre, en
qualité d’externe, les classes du lycée de Marseille.
C’était en octobre 1878, et cela constituait un acte
d’indépendance vis-à-vis de son milieu ou les enfants
étaient d’ordinaire confiés à des institutions
religieuses.


Pour se rendre dans le lycée Rostand devait
prendre la rue Moustie, et passer ainsi devant le buste d’Homère, dans
son décor de petite ville grecque. Au-delà, c’était la rue
de Rome, évocatrice de l’Italie antique et moderne, puis la place
Saint-Ferréol avec ses marchés de fleurs. Ainsi, de sa
dixième à sa dix-septième année, Edmond Rostand
s’imrégnait de façon inconsciente de l’atmosphère qui
devait par la suite nourrir sa poésie. Il prenait à Marseille le
gout de la civilisation grecque.


En meme temps il faisait très bien ses
études: il a eu plusieurs mentions exellentes et se classait parmi les
meilleurs étudiants.


Son oncle Alexis lui avait offert un guignol quand il
eut douze ans, avec un répertoire de petites comédies. Il les
interpétait devant ses camarades ou devant les domestiques.


En octobre 1884, à seize ans, Rostand entre au
collège Stanislas, à Paris. Le changement d’atmosphère a
du etre pénible, mais le nouveau venu allait s’imposer au respect de
tous en affirmant sa jeune maitrise intellectuelle, en se classant parmi les
premiers de sa classe.


Son père voulait qu’il continue ses
études, devienne juriste après, mais son espoir fut ruiné.
Rostand affirmait qu’il voulait devenir poète. M.Eugène Rostand
écrivait aussi, mais faisait ça en amateur, il ne pensait pas que
la poésie puisse nourrir une famille, alors il continua d’insister. Le
fils et le père à la fin trouverent un compromis. Rostand
continua ses études, mais plus que la faculté il fréquenta
le théatre. Pour ce temps, comme poète, il avait
déjà une vocation solide.


Edmond Rostand a épousé le 8 avril 1890,
à Paris Rosemonde Gérard. Rosemonde était une femme
lettrée, intelligente, spirituelle. Elle écrivait, comme son
mari, les vers en démontrant une maitrise parfaite de la langue et un
certain talant. Si elle n’avait pas épousé Edmond, elle avait
été  surement connue et célèbre; la gloire de son
mari a éclipsé sa propre réputation. Mais elle paraissait
ne pas souffrir de son amour-propre d’auteur, au contraire, elle semblait toute
dévouée à l’art et à la gloire d’Edmond. On dit que
Rostand après avoir écrit ses pièces commençait
à les détester, il voulait les voir plus parfaites. Sa femme en voyant
qu’il allait jeter au feu ses travaux, l’a supplié de les garder dans le
fond d’un tiroir. Ainsi furent sauvées les oeuvres telles que “Cyrano…”
Si ce qu’on raconte est vrai, je dis à Mme. Rostand un grand merci de
tout mon coeur.


La formation littéraire
de Rostand.


En grandissant Edmond Rostand portait déjà
plus haut ses reves de théatre: il voulait écrire une
pièce héroique et une comédie sentimentale.


Il a adoré “Les Trois Mousquetaires”: après les
avoir lus pour la première fois il s’est écrié: “Je les
mettrais tous dans une pièce!”


Edmond amait etre élégant. Il revait de
s’habiller dans des habits de toutes les couleurs. “Un habit rose?” - demandait
ironiquement son camarade. “Rose? Non!”- répondit vivement Rostand. -
“Le rose est tendre, féminin. Pour un homme il manque de panache.”
Et c’est pour la première fois que son ami lui entendit prononcer ce
mot. Nous allons entendre ce mot plus tard dans “Cyrano”, en qu’il a mit une
partie de son ame.


Une chose distingue le jeune poète des autres
écrivains de son temps: il ne faisait pas partie des cercles
littéraires. A mon avis, ça a joué un role assez
important  sur sa formation: il restait unique, ne se laissant pas tomber sous
l’influence des autres.


En l’année 1890, Edmond Rostand a publié
à compte d’auteur “Les Musardises”. A vrai dire, ces débuts
étaient ceux d’un tout jeune poète, fidèle à la
technique traditionnelle et qui n’avait pas l’ambition d’éveiller
bruyamment l’attention par une manifestation révolutionnaire. Mais on
voyait déjà que l’avenir de Rostand était non les vers,
mais le théatre. Il avouait: “Ma tete est faite ainsi, que tout me
semble etre sous une forme d’un drame, mais un drame en vers.”


En 1891 Edmond Rostand présente
à la Comédie-Française, qui le refuse un acte en vers: “Les Deux Pierrots”. Les critiques n’ont vu en Rostand qu’un
épigone du romantisme, mais on peut apercevoir maintenant toutes les
qualités de son oeuvre: l’esprit, la fantaisie, le gout du jeu de mots,
l’amusement de la  rime riche, le mélange des larmes et du rire.


En 1893 Edmond présente
à la Comédie-Française “Les Romanesques”. Le comité
a bien voulu accepter la pièce à condition que sa durée ne
dépasse pas une heure de lecture. La pièce fut jouée le 21
mai 1894. Dans cette comédie de trois actes, Rostand donnait un effort
déjà nettement supérieur à celui de son petit acte des
“Deux Pierrots”. Il a multiplié les personnages, assignait à
chacun un role symbolique, présentait une conception de la vie
déjà plus profonde que ne le comporte un tel genre.


L’accueil du public fut très
vif, la presse excellente; l’Académie française accorda à
Rostand le prix Toirac et, pour couronner ce bonheur, le poète, qui
avait vu naitre à son foyer un fils appelé Mauris

le 27 mai 1891,
avait la joie d’en voir le second le 30 octobre 1894, qu’il appelait Jean.


Après la mise en scène
de “Les Romanesques”, Rostand présente sa nouvelle pièce
“Princesse Lointaine” qui fut interprétée par des acteurs
très connus de ce temps. Mais malgré cela le public n’a pas du
tout apprécié le travail de Rostand; il perd 200 mille francs. Il
commence à s’isoler de plus en plus, ne voit plus personne, mais
continue à travailler beaucoup. Le résultat: il présente
en 1897 une autre pièce “La Samaritaine”. Cette fois Edmond a eu plus de
succès, ça lui permet de reprendre confiance en lui et à
régler sa situation financière.


Voilà comment, dans un travail
acharné, un jeune garçon talentueux, s’est transformé peu
à peu en un grand poète, devenu capable maintenant
d’écrire les oeuvres qui fascineront plusieurs générations.


 Cyrano de Bergerac.


L'idée d'écrire
une pièce héroique est venue à Rostand quand il
était encore un jeune garçon, on a déjà
parlé de son ame de mousquetaire, qui était pleine de panache,
mais ce qu'on ne sait pas encore, ce qu'il a vécu lui-meme quelques
scènes, qu'il mettra après dans son oeuvre. Il sera peut-etre
intéressant de se souvenir de quelques-unes pour mieux comprendre qui
était réellement Rostand dans son ame et de quelles sources il
s'inspirait en écrivant “Cyrano”.


Edmon, encore à l’age de 15 ans,
passait ses vacances à la campagne. Il prétendit détourner
une cascade que le curé avait aménagé dans son jardin pour
faire payer le droit d’entrer. Comme le pretre reprochait aux enfants de le
priver des bénéfices qui allaient aux pauvres, Rostand sortit sa
bourse, qui contenait 25 francs, la lui lança en disant: “Attrapez cette bourse au vol et taisez-vous!” Le poète s’en souviendra surement en écrivant sa pièce.


Il est arrivé à Edmond
à jouer le role de Cyrano dans sa vie: un jour il rencontra son ami, qui
amait une fille et lui écrivait des lettres d’amour longues et
ennuyeuses. La fille s’éloignait de lui de plus en plus. Alors Rostand a
proposé à son ami d’écrir des lettres à sa place:
la jeune fille leur trouva un accent nouveau et, s’attendrissant, elle consentit
enfin au mariage. Le père du jeune homme confia un soir à
Rostand: “J’ai lu une lettre que mon fils
écrivait à cette jeune fille… J’aurais voulu la montrer, c’est un
bijou!”


L’image de Cyrano n’est pas pris de
l’imagination d’Edmond. L’auteur se basait sur des faits réels et sur un
homme réel. Le prototype de Cyrano de Bergerac fut Cavinien de Cyrano
(1619-1655). Entre les deux Cyrano il y a beaucoup de commun: le
caractère, l’amour de la poésie, pour la liberté; tous les
deux se sont battus contre cent tueurs à gage; tous les deux ont
chassé l’acteur Montfleury de la scène… Mais il y a aussi des
différences: le vrai Cyrano n’était pas Gascon, mais Parisien, il
n’a jamais aimé sa cousine, qui était très laide.


Maintenant qu’on a pris plus près
connaissance des sources de “Cyrano”, passons à sa mis-en-scène. La première devait
avoir lieu le 27 décemdre 1897. A la veille les acteurs et Rostand,
particulièrement, étaient très nerveux. Ils connaissaient
déjà la défaite avec “La Princesse
Lointaine”, les pronostiques était
décourageantes. Mais tout se déroula pour le mieux: le public a
applaudi les scènes telles que: “Non, merci!”,
“Le duel”, “Le baiser de Roxane”. A la fin on criait le
nom de Rostand, on applaudissait, bref, ce fut un succès total.


Entrons maintenant dans le monde
merveilleux de “Cyrano”. Ecoutez les vers de Rostand:
c’est de la musique; tantot son flot est doux et agréable, tantot fort
et pressant, mais importe l’apparence qu’il prend – il vous touchera au plus
profond de votre ame, parce que nous revons tous d’avoir quelque chose de
commun avec Cyrano, nous voudrions tous avoir un peu de sa liberté et de
son… panache.


Le sujet de “Cyrano” est très
simple: le héros principal tombe amoureux de sa cousine, qui elle,
à son tour, aime le jeune, mais banal cadet Christian. Cyrano est laid,
mais il a du talent; il peut écrire de beaux vers; Christian est sot,
mais il est beau. Les deux hommes font un pacte et forment un seul personnage
qui réunit toutes les qualités nécessaires pour
séduir Roxane. Grace à Cyrano Roxane accorde un baiser à
Christiane; le héros résumera sa vie en une seule phrase:


Vous souvient-il du soir où Christian vous parla


Sous le balcon? Et bien! toute ma vie est là:


Pendant que je restais en bas, dans l’ombre noire,


D’autres montaient cueillir le baiser de la gloire!


Les deux hommes sont appelés
à la guerre et Christian est tué dans un combat. Roxane trouvera
sur lui la lettre, écrite pour elle par Cyrano, mais elle continue
toujours à croire, que c’est l’oeuvre de Christian:


Roxane, adieu, je vais mourir!


C’est pour ce soir, je crois, ma
bien-aimée!


J’ai l’ame lourde encore d’amour
inexprimée,


Et je meurs! Jamais plus, jamais mes
yeux grisés,


Mes regards dont c’était les
frémissantes fetes,


Ne baiseront au vol les gestes que
vous faites:


J’en revois un petit qui vous est
familier


Pour toucher votre front, et je
voudrais crier…


Et je crie: Adieu! Ma chère,
ma chérie,


Mon trésor, mon amour…


Mon coeur ne vous quitta jamais une
seconde,


Et je suis et je serai jusque dans
l’autre monde


Celui qui vous aima sans mesure,
celui…


Roxane va au couvent. Elle reste
fidèle à Christian pendant plusieurs années. Cyrano lui
rend des visites tous les samedis. Mais un soir il est grièvement
blessé dans un attentat; pour la dernière fois il vient voir
Roxane, lui lit la fameuse lettre et la femme comprend tout:


Comment pouvez-vous lire à
présent? Il fait nuit.


Et pendant trois ans, il a
joué ce role


D’étre le vieil ami qui vient
pour etre drole!…


Les lettres, c’était vous… Les
mots chers et fous,


C’étqit vous… La vois dans la
nuit, c’était vous.


L’ame, c’était la votre!


Roxane promet à Cyrano de
l’aimer, mais il est trop tard: la blessure est mortelle, Cyrano de Bergerac
meurt.


Le succès de cette
pièce est du aussi à la beauté, avec laquelle Cyrano
chante l’amour. Et justement de nos jours l’amour chez Rostand est un coin de
paradis, où on a le droit seulement de jeter un coup d’oeil pour admirer
toute sa splendeur et son charme et pour ensuite retomber dans la
réalité qui est parfois sale et laide. C’est pour ça que
j’ai du mal parfois de se détacher des vers de Rostand.


On peut parler beaucoup de Cyrano, le
critiquer, analyser ses gestes, mais ça ne servirait à rien. La
plus utile des choses est de relire l’oeuvre de Rostand. Edmond a
créé dans un sens ce que je n’hésiterais pas à
appeler “la vraie poésie”.


LE BRET


Si tu laissais un peu ton ame de
mousquetaire,


La fortune et la gloire…


CYRANO


Et que faudrait-il faire?


Chercher un protecteur puissant,
prendre un patron,


Et comme un lierre obscure qui
circonvient un tronc


Et s’en fait un tuteur en lui
léchant l’écorce,


Grimper par ruse au lieu de
s’élever par force?


Non, merci! Dédier, comme tous
ils le font,


Des vers aux financiers? Se changer
en bouffon


Dans l’espoir vil de voir, aux
lèvres d’un ministre,


Naitre un sourire, enfin, qui ne soit
pas sinistre?


Non, merci… Ne découvrir du
talent qu’aux mazettes?


Etre terrorisé par de vagues
gazettes,


Et se dire sans cesse:“Oh! Pourvu que
je sois


Dans les petits papiers du Mercure
François?”…


Non, merci! Calculer, avoir peur,
etre bleme,


Aimer mieux faire une visite qu’un
poème,


Rédiger des placets, se faire
présenter?


Non, merci! non, merci! non, merci!
Mais… chanter,


Rever, rire, passer, etre seul, etre
libre,


Avoir l’oeil qui regarde bien, la
voix qui vibre,


Mettre, quand il vous plait, son
feutre de travers,


Pour un OUI, pour un NON, se battre,
ou – faire un vers!


Les dernières pièces de Rostand.


Plus tard Edmond Rostand a
créé d’autres pièces, mais malgré sa maitrise de la
langue, des beaux rimes elles n’ont pas eu le meme succès qu’a connu
“Cyrano De Bergerac”. Romain Rolland écrivait:“La gloire est la fortune
l’ont éloigné de la vie. Il ne l’écoute et ne la voit
plus.” Dans “L’Aiglon” Rostand idéalise le fils peu connu de
Napoléon, qui couronné en 1815 n’a jamais dirigé le pays,
Edmond, au-contraire lui donne les traits d’un empereur idéal. Dans
“Chantecler”, plus que dans d’autres pièces, on aperçoit le
talent satirique de Rostand. La première de “Chantecler” a eu lieu en
février 1910, mais malgré la fantaisie du décorateur, le
talent du metteur-en-scène, la pièce n’a pas eu un tel
succès que les précédentes oeuvres d’Edmond.


Les derniers jours du poète.


Le 1 décemdre 1918 Rostand a
pris froid, la fièvre grimpe et s’installe à 39°. La grippe
espagnole s’empare de lui. Son état de santé est très
inquiétant, on le met au courant du danger, Edmond sourit et entre en
coma. Le 3 décembre dans l’après-midi son coeur s’arreta de
battre…


A son age les plus grands
écrivains comme Voltaire, Goethe, Tolstoi n’ont pas encore accompli la moitié
de leurs taches, seul Dieu sait, quelles oeuvres extraordinaires aurait pues
nous laisser Rostand, si le Ciel lui avait accordé plus de temps.


Bibliographie :


-    
“Cyrano De Bergerac”, Edmond Rostand; ©
Fasquelle Editeurs, 1930.


-    
“Edmond Rostand”, Emile Ripert; © Librairie
Hachette, 1968.


-    
“Rostand”, Edmond Rostand; © ISKUSSTVO, 1958.


-    
“Aiglon”, Edmond Rostand; © Aubin, 1973.

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